vendredi 7 janvier 2011

Bright Star



Depuis peu je me résignais à visionner un film agréable qui me laisserait m'oublier un peu, il est difficile de trouver quelque chose de beau, j'ai une fâcheuse habitude à tomber sur des niaiseries conceptuelles dont la fin, incompréhensible, me laisse l'amer impression d'avoir perdu une heure et demie. Je n'en citerai aucun par peur d'en froisser plus d'un.
Mais, ce soir, Ô Merveille, je suis tombée sur le magique Bright Star de Jane Campion. Petite merveille d'esthétisme. La reconstitution historique est à vous couper le souffle et les costumes sont à mon sens complètement dingues. C'est foudroyant de romantisme, le sujet l'est lui-même. Entre poésie et couture, profondeur et superficialité, les clichés y sont, mais la passion y reste. Jane Campion nous renvoie ces stéréotypes avec plus de dignité et de violence qu'une pâle biographie mal tournée, ici c'est violent, on pleure, on regarde les papillons mourir et on aime. On les aime, parce que même si le type d'amour n'appartient plus à notre époque, on y croit fermement. C'est une ode à l'amour, véritablement.


 "Beauty is truth, truth beauty,-that is all Ye know on earth and all ye need to know" 

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